De :L`etoile
Photo : reunion.orange.fr
MONTREAL - Quelques centaines de personnes ont pris part à une manifestation au centre-ville de Montréal, jeudi, afin d'exprimer leur désaccord envers les projets de loi 38 et 44, qui modifient les règles de gouvernance des établissements universitaires et collégiaux.
Devant les bureaux du ministère de l'Education, où s'est terminée la manifestation, les groupes présents se sont insurgés contre les projets de loi qui, selon eux, cachent une "marchandisation de l'éducation" et mettent en péril le principe de collégialité.
Les associations et syndicats, issues des milieux étudiants et de l'éducation, demandent à la ministre de l'Education, Michelle Courchesne, de retirer les deux projets de loi.
Ceux-ci impliquent des changements au sein des conseils d'administration des établissements et visent, notamment, à y inclure une majorité de membres externes.
Pour l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), ces changements cachent une "marchandisation de l'éducation" puisqu'ils permettront de faire entrer le secteur privé dans les institutions d'enseignement.
La vice-présidente de la Fédération nationale des enseignants du Québec, Marie Blais, estime que, malgré les consultations auxquelles elle a convié les groupes intéressés, Mme Courchesne semble sourde aux revendications du milieu.
Mme Blais croit aussi qu'un conseil d'administration majoritairement formé de membres externes nuirait à la transparence dans la gestion, contrairement à ce que prétend la ministre.
Les associations et syndicats, issues des milieux étudiants et de l'éducation, demandent à la ministre de l'Education, Michelle Courchesne, de retirer les deux projets de loi.
Ceux-ci impliquent des changements au sein des conseils d'administration des établissements et visent, notamment, à y inclure une majorité de membres externes.
Pour l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), ces changements cachent une "marchandisation de l'éducation" puisqu'ils permettront de faire entrer le secteur privé dans les institutions d'enseignement.
La vice-présidente de la Fédération nationale des enseignants du Québec, Marie Blais, estime que, malgré les consultations auxquelles elle a convié les groupes intéressés, Mme Courchesne semble sourde aux revendications du milieu.
Mme Blais croit aussi qu'un conseil d'administration majoritairement formé de membres externes nuirait à la transparence dans la gestion, contrairement à ce que prétend la ministre.
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