vendredi 4 septembre 2009

Échec et mat


De : Le Devoir.com

Photo : Jaques Grenier


Le 10e Tournoi international d'échecs de Montréal réunit l'élite des joueurs internationaux.


Les adversaires ont longuement mûri leurs stratégies, la lutte s'annonce chaude, même si tous les combats se passent... en silence, entre les deux oreilles des participants. Bienvenue au 10e Tournoi international d'échecs de Montréal.Si silencieux soit-il, le TIM (pour les intimes) a de quoi exciter les amateurs. Depuis 2006 au moins, il se classe parmi les plus importants au monde et détrône tous les tournois américains. Cette année, 12 grands maîtres venus du Canada, des États-Unis, de la France, de la Russie, d'Allemagne, d'Argentine et de l'Ukraine s'y affrontent en rotation depuis le 21 août dernier, et ce, jusqu'à lundi. Le jeune champion québécois de 17 ans, Anton Kouvalyov (oui, oui, le même nom de famille que le hockeyeur Kovalev!), un Biélorusse élevé en Argentine et installé au Québec depuis deux ans, participe à l'aventure.

Hier soir, le Français Étienne Bacrot, meneur du tournoi, l'a emporté avec les noirs, en une petite heure, contre l'Ukrainien Alexander Moiseenko qui tenait les blancs. «Comme j'avais les noirs [ce qui désavantage un peu le joueur, puisque les blancs lancent la partie, NDLR] j'ai joué un peu risqué, pas très correct, et j'ai espéré qu'il ne lise pas ma ligne», explique au Devoir le jeune vainqueur dans la mi-vingtaine, joint après sa joute. «Je m'étais préparé pendant deux heures à travailler des ouvertures, à étudier le style de mon adversaire, quel début il affectionne.» La tactique a eu raison de Moiseenko, qui nous avait d'ailleurs confié tout bas n'être «pas très sûr de lui» avant la partie.


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