De : Metro Montreal
Photo : reflexions_du_fauteuil
MONTREAL - Ce que d'aucuns voient comme un avantage indu dont auraient bénéficié les policiers Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte pourrait en quelque sorte finir par les rattraper.
L'enquête du coroner ad hoc Robert Sansfaçon sur la mort du jeune Fredy Villanueva doit reprendre le 26 octobre et se poursuivre au moins jusqu'en mars, en fonction des disponibilités éparses de la quinzaine d'avocats impliqués et des salles du palais de justice de Montréal.Mais le représentant du camp Villanueva, Me Alain Arsenault, a réclamé mercredi qu'on modifie l'ordre des témoignages de manière à ce qu'on entende les agents Lapointe et Pilotte avant les autres témoins directs de l'événement du 9 août 2008. Il a fait valoir que ceux-ci n'ont jamais été questionnés, contrairement à tous les autres témoins, n'ayant eu à produire que des déclarations et rapports écrits.M. Sansfaçon, qui ne lui a donné qu'une réponse "intérimaire", a convenu qu'il faudrait bien que les deux policiers répondent enfin aux questions avant qu'on aille plus loin. Ainsi, selon lui, on aurait un portrait plus juste de la séquence des événements.Mais plusieurs avocats du camp policier, Pierre Dupras, Gérald Soulière, Michael Stober et Yves Boisvert, de même que celui du Directeur des poursuites criminelles et pénales, François Brière, se sont opposés à la requête de Me Arsenault.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire