lundi 24 août 2009

Des groupes communautaires craignent l'effet Titanic


De : Cyberpresse.ca

Photo :Fondation du refuge Meurling


Depuis quelques années, les refuges montréalais pour sans-abri ont subi une petite révolution. La plupart d'entre eux ne se bornent plus à offrir le gîte pour la nuit aux sans-abri. Ils ont mis sur pied de véritables programmes de réinsertion qui, craignent plusieurs, pourraient voir leurs subventions se tarir advenant des résultats mitigés de la vaste expérience lancée par le fédéral.


«On craint l'effet Titanic. Le gros bateau qui coule et qui fait qu'après, plus personne ne veut se lancer dans la construction de ce modèle», dit Georges Ohana, chef des programmes de logements sociaux à la Mission Old Brewery (MOB). «Or, la réinsertion, c'est l'avenir des refuges», dit Matthew Pearce, directeur de la MOB.

D'autres groupes communautaires, comme le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes, expriment d'importantes réserves à l'endroit du projet fédéral. Ils craignent notamment que les participants soient laissés à eux-mêmes à l'issue des quatre années de la recherche.
Les personnes sans-abri qui participeront ne seront pas laissées pour compte, assure Sonia Côté, coordonnatrice pour la Commission fédérale de la santé mentale. «Nous travaillons déjà à un plan de pérennité. Il n'est pas question qu'une personne diminue sa qualité de vie parce que c'est la fin du projet. On va s'assurer que tout est en place pour la suite des choses.»


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